Croiser le regard du démon ? Signe de vie, signe de mort

Méphistophélès loup au coeur sombre, il est difficile de savoir ce qu'il pense et les émotions qui traversent son esprit, remplit de vieux démons. Le temps passe, cependant les cicatrices restent toujours visible, ne permettant en rien de laisser oublier le passé. Pour lui, au grand roi, le passé est un souvenir étrange, à la fois écœurant et en même temps une joie immense. Il est tombé mais c'est toujours relevé. La vie est cependant ironique, triste sort pour ses proches. Né prince mais vue comme un être inutile et faible, il aurait du mourir, tuer par son père. Si l'instinct protecteur de sa mère ne s'était pas interposé. Le grand loup noir avait un passé bien triste, n'en tirant aucune gloire. Il avait été longtemps considéré comme l'oméga de son clan, trahit et blessé par son sang. Aujourd'hui il était devenue l'alpha d'un clan, finit le temps de l'oméga. Les années avaient passé, et le poids du temps se lisait sur le corps massifs du démon noir. Il possédait grâce a son passé, une expérience que peu de loups avaient acquises. Après la tuerie mené sur son clan, il avait été un peu de tout, solitaire, chasseur, espion, et mercenaire pour les clans en tant de guerre. Mais il n'a jamais trahit personne, et surtout pas lui même. Les surnoms lui tombaient sans cesse dessus, son père le surnommait le "Démon de mauvaise augure", ses frères "l'idiot manipulable", mais c'était lui, dernier de son sang qui était là aujourd'hui, le seul encore en vie. Lorsqu'il était mercenaire on le surnommait le plus souvent "Le corbeau" car dés qu'il était dans les parages c'était signe de mort et de guerre.

Le grand loup noir arpentait son nouveau territoire, il s'en était rendue maître. Il observa de son regard ambre, une lueur étrange dans le regard. Il se déplaçait d'un pas puissant, élégant et fière, mais pointé d'une certaine lourdeur mélangé à une légèreté. Chacun de ses pas laissait dans le sol meuble une empreinte distincte. Méphistophélès observait les marécages, il tâta plusieurs endroits avant de s'y engager, afin de rester sur la terre ferme, car dans les marécages se dissimulaient des créatures terrifiantes, mais ne vous méprenez pas le massif démon, est loin d'avoir peur. Il s'avance d'un pas noble, la tête haute, les oreilles dressées écoutant le moindre son, le moindre souffle émit par la terre. Les oiseaux tropicaux virevoltant et se posant sur les branches des grands arbres. Les rayons du soleil caché par quelques rares nuages, et les arbres feuillus de la forêt empêchant la lumière d'y pénétrer entièrement.

Manipulatrice d'Exception ~ Messages : 85 Date d'inscription : 02/01/2012

ROSE.

Un lapin dans la gueule, notre jeune louve cherchait un bon endroit pour pouvoir assouvir sa faim, sa soif et en même temps son envie. Le soleil était faible et ne semblait éclairer quoi que ce soit, à part, peut-etre le sommet des hauts arbres qui m'était impossible de comptempler vu d'en bas. L'odeur n'était pas celle de la meute des Winters que j'avais rencontré quelques instants auparavant, s'en était une autre... Mais laquelle ? Oh et puis, après tout, on s'en fiche non ? Croyez-vous que notre belle et séduisante Rose a peur de ces petits loups ? Non... Ce serait une grosse érreure de le croire. Elle ne tient pas à la vie, si elle meurt, tant pis et si elle vit tant mieu, voilà comment elle voit les choses, et elle pense que c'est aussi dix fois plus excitant de mourir en défendant une cause perdue. Bref, elle trottinait, la queue en panache et les oreilles redressées. Ses pattes étaient tellement souples qu'elles semblaient n'avoir aucun contact avec le sol. Ses crocs,eux, étaient plantés dans la chaire du petit animal qui avait eu la malchance d'attérir au mauvais endroit au mauvais moment. Soudain, les mouvements de la louve finirent par ralentir jusqu'à se stoper net, une odeure l'avait faire frissonner. Qu'était-ce donc ? Surement un mâle, mais pas n'importe quel mâle, c'était un Alpha. La Louve plissa les yeux et un air sournois et peu fiable se déssinait à présent sur son visage. Elle suivit les traces de pas encrées dans le sol humide.
Là-bas, au loin se trouvait un beau mâle, noir comme l'ébène et à l'allure haute et noble. La louve s'assis et se résignait à avancer. Elle ne faisait que regarder, sans vouloir interompre ce spectacle, après tout, il ne l'avait pas encore vu donc pour l'instant rien d'alertant. Le loup était vraiment grand, sa posture était très imposante mais il en fallait plus pour impressionner Rose, beaucoup plus, je dirais même que rien ne l'impressionne.
Elle finit par se lever et marcher en direction du mâle, la tête haute et la queue bien remonté pour montrer à l'inconnu qu'elle n'avait pas peur et qu'elle n'avait pas l'intention de reculer. Elle lui balançait le petit animal entre ses pattes :
" Bien Le Bonjour, escusez-moi pour ce dérangement, je dois être .... Perdue. Mais vu que je me retrouve ici, je me présente, je m'appelle Rose. "
Le regard de la louve était doux et sans défense, il cachait tout ce qu'elle ressentait en réalité, le loup la prendrait surement pour quelqu'un de gentils, de fiable et c'est ce qu'elle voulait, elle voulait être prise pour ce qu'elle n'est pas pour ensuite en mettre plein les yeux.